Les distributeurs de produits alimentaires, réunis au sein de leurs fédérations respectives, Fedis et Fevia, s’engagent à apporter leur contribution à l’effort collectif des opérateurs, des consommateurs et des autorités en vue d’une réduction de la consommation de sel de minimum 10% à l’horizon de 2012.
Des progrès depuis déjà 2 ans!
Voilà maintenant deux ans que les deux secteurs ont entamé la diminution des quantités de sel dans la chaîne alimentaire. Dans cette perspective, les deux secteurs ont pris l’engagement, en concertation avec les autorités, de réduire progressivement, sur une période de 4 ans, la teneur en sel d’une série de produits alimentaires de base (pain, produits de viande, sauces, soupes, fromages, plats préparés, produits de pommes de terre, produits à base de fruits et de légumes). Ces produits sont commercialisés à la fois sous les marques des fabricants et des distributeurs.
Depuis, 2007, les membres de la Fevia et e la Fedis ont introduit progressivement, et sur base volontaire, un étiquetage nutritionnel, les GDA (Guideline Daily Amounts) ou repères nutritionnels journaliers qui complète les mentions d’information légales et qui renseigne de manière claire le consommateur sur la quantité de sel contenue dans une portion de produit.
Les distributeurs et les producteurs se sont aussi engagés à soutenir la campagne de sensibilisation de la ministre Laruelle. Les membres de la Fedis apporteront leur soutien en distribuant à leur clientèle le matériel conçu pour cette campagne : un dépliant informatif de l’autorité fédérale et une réglette qui permet au consommateur de convertir le sodium en sel et vice versa. La Fevia quant à elle diffusera des recommandations via la fondation d’intérêt public qu’elle a elle-même créée et qui a pour mission de promouvoir un style de vie sain « Happy Body ».
Des limites à cette réduction!
Les fabricants et distributeurs soulignent le fait que la réduction du sel dans les produits alimentaires a ses limites ; le sel ne peut pas toujours être remplacé ou réduit dans les proportions que l’on souhaiterait pour des raisons technologiques, de sécurité alimentaire et de goût.
Il va de soi qu’une modification de la composition d’un produit ne peut entraîner de risque pour la santé du consommateur. Celui-ci souhaite cependant que le produit réponde également à ses attentes en ce qui concerne le goût, la texture et l’aspect visuel.
Les membres de la Fevia et de la Fedis insistent aussi sur l’importance d’une approche européenne de la question du sel dans la chaîne alimentaire. Elle est primordiale pour préserver le tissu industriel belge et éviter toute distorsion de concurrence entre opérateurs européens. Le consommateur belge pourrait en effet préférer les produits importés d’un pays voisin car plus salé et donc plus « savoureux » ; une politique coordonnée à l’échelon de l’Union s’impose.
La Rédaction
Références
Fedis, Fevia. Moins de sel dans notre alimentation: producteurs et distributeurs belges concrétisent leurs efforts par la signature d’une convention avec