Statut hivernal en vitamine D: histoire de gènes?

24/11/2010
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Des chercheurs de l'Emory University d’Atlanta (U.S.A.) ont étudié le statut en vitamine D chez 510 jumeaux vivant dans différents endroits en Amérique du Nord. Le but était de comprendre comment l'environnement, la génétique, le comportement et le travail de façon indépendante et coordonnée pour influencer le statut en vitamine D.

De nombreux avantages

Les résultats de l'étude menée par Karohl et ses collaborateurs est d’une importance capitale. Au cours des quelques décennies passées, les scientifiques de la nutrition ont découvert que le maintien d’un statut optimal en vitamine D est important dans la prévention des pertes de masse osseuse liées à l’ostéoporose.

Ce statut est également essentiel pour maintenir un système immunitaire parfaitement fonctionnel et pourrait aider dans la prévention de certaines pathologies telles que les maladies cardiaques et certains cancers. 

L’étude suggère également que les facteurs influençant le statut en vitamine D seraient différents en fonction de la saison. En effet, les facteurs génétiques seraient les plus déterminant en hiver tandis que les facteurs environnementaux ( contrôlables) seraient les plus important durant les mois d'été. Des recherches supplémentaires sont encore nécessaires afin de vérifier si ces résultats sont valables dans des populations plus hétérogènes.

Différents facteurs suivant la saison

Les auteurs de l’étude publiée dans l’American Journal of Clinical Nutrition ont conclu que, le statut hivernal en vitamine D serait régi essentiellement par des facteurs génétiques. À l'inverse, les facteurs environnementaux seraient les déterminants essentiels de ce statut en été.

Des études futures visant à mieux comprendre ces différents facteurs seront particulièrement utiles pour les spécialistes de la santé publique qui continuent à explorer les façons d'accroître le statut en vitamine D dans les différentes populations qui vivent dans des situations environnementales varié et présentent des styles alimentaires distincts.

Rappelons qu’il n’existe pas énormément de sources alimentaires de vitamine D. On trouve cette vitamine principalement dans les poissons gras, le beurre et les matières grasses végétales. La plus grande partie des besoins en vitamine D (2/3) est donc couverte par la synthèse endogène.

Adrien Loreis, diététicien

Référence

Karohl C, Su S, Kumari M et al. Heritability and seasonal variability of vitamin D concentrations in male twins. Am J Clin Nutr 2010 92: 1393-1398;First published online October 13, 2010.

Consulter l'article

Article en anglais consulté en Novembre 2010.




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