D’après une étude récente réalisée par Hachul et ses collaborateurs, les femmes qui consomment régulièrement des isoflavones de soja connaîtraient moins de troubles du sommeil que celles ayant reçu un placebo.
Un réel problème
Alors que bon nombre d’études ont déjà démontré que les isoflavones de soja contribuent à l’atténuation de certains soucis typiquement dus à la ménopause tels que les bouffées de chaleur, aucune donnée n’était disponible concernant l’influence de ces composés sur les troubles du sommeil.
Les troubles du sommeil concernent pourtant 28 à 63 % des femmes au cours de leur ménopause. Ces dernières se plaignent entre autres d’une diminution sensible des heures de sommeil, de difficultés à s’endormir et d’un sommeil interrompu.
Amélioration considérable
Au total, 38 femmes ménopausées âgées de 50 à 65 ans ont participé à l’étude brésilienne. La moitié de ces femmes ont consommé 80 mg d’isoflavones de soja tous les jours, tandis que les autres recevaient un placebo (sans composant actif). Au début de l’étude et à la fin des quatre mois, les participantes ont été invitées à répertorier les caractéristiques de leur sommeil via un questionnaire.
Les femmes ayant consommé des isoflavones ont rencontré beaucoup moins de problèmes de sommeil que celles ayant reçu le placebo. Avant le début de l’étude, 90 % des femmes du groupe « isoflavones » souffraient de troubles du sommeil. Après quatre mois, ce pourcentage est tombé à 37 %. Les participantes ont fait part de moins de problèmes de sommeil et une analyse objective du sommeil a confirmé cet état de fait. Dans le groupe « placebo », le pourcentage de femmes rencontrant des problèmes de sommeil est passé de 95 à 63 %.
Les chercheurs sont parvenus à la conclusion que les isoflavones de soja pouvaient aider à traiter les troubles du sommeil durant la ménopause mais ils admettent également que d’autres études sont nécessaires pour confirmer ces résultats.
Hachul, H., et al. «Isoflavones decrease insomnia in postmenopause.» Menopause. 18, 2: (2010). D’après un communiqué de presse Hill & Knowlton. Octobre 2010.