Selon une récente étude réalisée par des chercheurs australiens, la consommation de graisses n'interviendrait pas significativement dans le risque de développer ce type de cancer. Cette conclusion repose sur la confrontation des données obtenues auprès de 471 personnes saines et de 652 personnes présentant un cancer de la peau. Selon cette étude « cas-témoins », il apparaît que la consommation en lipides est significativement plus élevée chez les personnes saines que chez les personnes atteintes du cancer. Par rapport aux personnes dans le tertile avec l’apport en graisse le plus bas, le risque est significativement plus faible pour celles du tertile du milieu (odds ratio = 0,76) et encore plus faible pour celles du tertile le plus élevé (OR = 0,62).
Bien entendu, cela ne signifie pas qu’il faille manger plus riche pour espérer réduire ce risque de cancer… au détriment d’autres priorités en matière d’alimentation et de santé.
CV et NG.
Référence:
Granger RH et al, BMC Cancer 2006;6:141