Maladies cardio-vasculaires: mieux vaut prévenir que traiter

12/10/2005
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De nombreuses initiatives existent pour réduire les facteurs de risque chez les patients atteints de maladies cardiovasculaires (prévention secondaire), alors que la réduction des facteurs de risque chez ceux apparemment en bonne santé (prévention primaire) devrait être une stratégie plus payante. C’est ce que vient de démontrer une étude basée sur la mortalité cardiovasculaire en Angleterre et au Pays de Galles, entre 1981 et 2000, qui a décliné de 54 % au cours de cette période. Les auteurs montrent que c’est en agissant sur le tabagisme et l’alimentation, notamment en réduisant le cholestérol, auprès de la population générale que l’on engrange les meilleurs résultats. Leur conclusion est éloquente: la prévention primaire s’avère quatre fois plus efficace que la prévention secondaire pour agir sur la mortalité cardiovasculaire.

Nicolas Guggenbühl

Référence: 
Unal B et al. BMJ,doi:10,1136/bmj,38561,633345,8F (17 aôut 2005)




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