Pendant huit semaines, sept patients ont reçu quotidiennement, selon un schéma « crossover », 16 grammes de FOS ou d’un placebo composé de maltodextrines. Au terme de l’étude, les lipides plasmatiques n’ont pas affiché de modification significative. Par contre, les chercheurs ont observé, avec les « FOS », une réduction significative de l’aspartate-aminotransférase sérique, marqueur de la dégradation du tissu hépatique. De plus, le taux d’insuline des patients était également plus bas, par rapport au placebo, et ce déjà après 4 semaines. Ces données font des FOS un ingrédient alimentaire particulièrement intéressant en cas de stéatose hépatique non alcoolique. Elles ouvrent aussi la porte à d’autres travaux pour évaluer la portée de cette « hépatoprotection ».
Nicolas Guggenbühl et Magali Jacobs
Référence :
Daubioul et al. Eur J Clin Nutr, mars 2005.