Il ressort de cette étude que la prise des repas de façon régulière est associée de façon significative à un apport calorique plus faible, une thermogenèse postprandiale plus importante, un taux de cholestérol total et de LDL plus bas, par rapport à ce qui est observé durant la période aux horaires variables. Bien que l’insulinémie et la glycémie à jeun n’affichent pas de différence, le pic insulinique après un repas test ainsi que l’aire sous la courbe de la réponse insulinique sont plus faibles pendant la période « régulière », que durant celle « variable ». Des données qui pourraient contribuer à expliquer en quoi la déstructuration des schémas alimentaires peut jouer un rôle dans le développement de l’obésité.
Nicolas Guggenbühl
Référence :
American Journal of Clinical Nutrition 16-24 janvier 2995.