Une étude effectuée dans la région urbaine de Shanghai a comparé les informations concernant le soja dans l'alimentation de 832 femmes chez qui un cancer de l'endomètre à été diagnostiqué, à celles récoltées auprès de 846 femmes exemples de l'affection. Il en ressort une association inverse entre la consommation de soja, exprimée tant sous forme de protéines de soja que d'isoflavones, et le risque de cancer de l'endomètre : par rapport au quartile le plus bas pour l'apport en protéines de soja, le risque relatif passe successivement à 0,93 ; 0,85 et 0,67 pour chaque quartile supérieur. Une association inverse est observée de façon similaire pour l'apport en isoflavones.
Cette association inverse est particulièrement prononcée chez les femmes présentant un BMI et un rapport taille/hanche élevés. Précisons que l'apport médian en protéines de soja était supérieur à 100 g par jour, ce qui est courant en Chine, mais pas (encore ?) chez nous…
Nicolas Guggenbühl
Ref. :
Xu WH et al. BMJ 2004;328:1285-8.