Ainsi, chez des femmes enceintes asthmatiques qui mangent régulièrement des poissons gras, le risque pour le futur enfant de contracter à son tour la maladie est réduit en moyenne de 71 %. Plus la jeune mère en consomme, plus ce risque continue à diminuer, uniquement toutefois si elle est asthmatique, à l'origine.
Pour le prof. Frank Gilliland (Université de Caroline du Sud, Los Angeles), cet effet protecteur serait lié aux propriétés anti-inflammatoires des acides gras oméga-3, ainsi qu'à leur faculté à interagir avec les gènes impliqués dans le développement de la pathologie. A l'inverse, si la maman plonge habituellement le poisson dans un bain de friture, à la manière des « fish-sticks, toute protection à l'égard de l'asthme est anéantie…
Nicolas Rousseau