Une équipe américaine a mené une étude auprès de 192 jeunes filles âgées de 7 ans et de leurs parents. Leur étude montre que la néophobie et le fait d’être « difficile » sont tous deux associés à une consommation moindre de légumes. Elle épingle aussi des facteurs prédictifs. Ainsi, les filles avec un score de néophobie élevé sont généralement plus anxieuses et ont une mère présentant une néophobie alimentaire. Les filles « difficiles » ont une maman qui mange des légumes de façon peu variée et qui est perçue par sa famille comme ayant peu de temps pour manger des aliments sains. Enfin, ils constatent aussi que les « difficiles » ont été allaitées moins de 6 mois.
Nicolas Guggenbühl
Ref. : Balloway AT et al. Predictors and consequences of food neophobia and pickness in young girls. J Am Diet Assoc 2003;103(6):692-8.