C’est ce que suggère une étude menée au Statens Serum Institute de Copenhague (Danemark) auprès de 8700 femmes enceintes. Cette enquète, basée sur la fréquence de consommation de poisson, indique que le taux d’enfants prématurés ou de petit poids diffère significativement chez les femmes qui mangent du poisson au moins une fois par semaine (2%), par rapport à celles qui n’en mangent pas (7%). Cet effet serait dû aux acides gras oméga-3, qui interviennent dans le développement du fœtus. Aucune relation entre la dose et l’effet n’a pu être établie : en augmentant la fréquence de consommation au-delà d’une fois par semaine, le risque ne continue pas à décroître. Une ingestion trop importante de poisson n’est d’ailleurs pas conseillée durant la grossesse en raison du mercure qui, en excès, peut enrayer le développement cérébral du fœtus.
La consommation de poisson une à deux fois par semaine reste donc la marche à suivre.
Nicolas Guggenbühl et I.M
Réf : Olsen S F et al.Low consumption of seafood in early pregnancy as a risk factor for preterm delivery : prospective study. BMJ 2002;324:447-450.