Le syndrome X ou syndrome métabolique, association de plusieurs anomalies métaboliques, est de plus en plus fréquent dans nos contrées. Une alimentation plus «végétale» constituerait un moyen de prévention efficace de la survenue de ce syndrome et des pathologies plus graves y découlant.
Le syndrome métabolique touche 15% des européens. La principale cause de cette importante prévalence est l’association de notre mode de vie sédentaire et de notre alimentation occidentale déséquilibrée. Le simple fait de modifier notre régime alimentaire permettrait déjà de réduire de façon significative les risques de syndrome métabolique.
Parmi les anomalies métaboliques présentes dans le syndrome X figure l’obésité, et plus précisément l’obésité abdominale. En Belgique, il est estimé que près d’un adulte sur deux est en surpoids ou obèse (47%). Chez les moins de 18 ans, cette prévalence atteint les 20%. Or, il est maintenant bien établi que l’obésité est un important facteur de risque cardiovasculaire.
Le fait d’adopter une alimentation de type «plant-based» constituée de nombreux aliments d’origine végétale (céréales et féculents complets, fruits, légumes, légumineuses, alternatives végétales à la viande) et incluant encore des quantités raisonnables d’aliments d’origine animale permettrait de contrôler plus facilement son poids corporel. De nombreuses études ont en effet démontré que les personnes consommant ce type d’alimentation présentaient un indice de masse corporelle plus faible que celles ayant une alimentation de type occidental.
Une des raisons expliquant cet effet bénéfique sur le contrôle pondéral serait que ce type de régime serait pauvre en graisses et plus spécifiquement en graisses saturées, et contiendrait davantage de fibres alimentaires dont les effets satiétogènes ont été démontré lors de nombreux travaux.
De plus, plusieurs études ont démontré que les personnes optant pour une alimentation à caractère plus végétal adoptaient bien souvent d’autres bonnes habitudes de vie telles que la pratique d’une activité physique régulière, ce qui permettrait d’obtenir des effets encore plus probants sur le maintien d’un poids corporel stable sur le long terme.
L’alimentation de type «plant-based» aurait également une influence positive sur la régulation de la glycémie, dont des troubles sont fréquemment observés chez une personne souffrant de syndrome métabolique.
Outre les bénéfices sur le métabolisme glucidique liés à un risque de surpoids et d’obésité plus faible chez les personnes consommant ce type d’alimentation, le régime de type « plant-based » apporte également d’importantes quantités de fibres alimentaires. Or des apports plus élevés en fibres, et plus particulièrement en fibres solubles, permettent de régulariser la glycémie postprandiale.
En outre, le fait de consommer un repas contenant des fibres alimentaires permet de diminuer sensiblement la charge glycémique de ce dernier, avec comme conséquence une réponse insulinique plus modérée et une amélioration de la sensibilité à cette hormone.
De nombreuses études observationnelles ont en outre démontré que la prévalence de diabète était significativement plus faible chez les personnes ayant un régime à consonance plus végétale. A l’inverse, la consommation de quantités plus importantes de viande et de produits animaux résulterait en une incidence plus élevée de diabète.
Enfin, l’adoption d’une alimentation à caractère plus «végétal» permettrait également d’améliorer de façon considérable son profil lipidique, bien souvent déséquilibré en cas de syndrome métabolique.
Le fait d’adopter un régime alimentaire de type «plant-based» permettrait de réduire considérablement les apports alimentaires en graisses totales, et d’améliorer le rapport entre les différents acides gras (moins de saturés et plus de mono et polyinsaturés). Or, un tel profil en nutriment est associé à un taux moindre de cholestérol sanguin.
Sur base de 11 essais controlés et randomisés, il a en effet été établi que le fait de remplacer une partie des apports en protéines d’origine animale par la même quantité de protéines végétales (comme les protéines de soja) permettait de réduire le cholestérol-LDL de 3,6 à 6%. Cette différence serait due à une diminution des apports en graisses saturées et en cholestérol provenant des aliments d’origine animale.
Outre l’effet du au simple remplacement de sources alimentaires d’origine animale par des aliments végétaux, il existe également des effets intrinsèques aux aliments végétaux sur le profil lipidique. C’est le cas par exemple pour le soja, l’avoine, les amandes, le thé vert, etc.
Un régime de type plant-based permettrait donc d’obtenir une réduction du cholestérol total et LDL de respectivement 8-10% et 9-15%.
En plus des effets sur les lipides sanguins, une alimentation plus «végétale» pourrait également avoir des effets sur la pression artérielle. Or, il a été démontré qu’une diminution de l’ordre de 1% de la pression artérielle diastolique pouvait entraîner une diminution sensible de la mortalité cardiovasculaire et ceci chaque année.
Il n’existe malheureusement pas encore assez de données actuellement pour confirmer l’hypothèse selon laquelle un régime de type «plant-based» permettrait d’améliorer la tension artérielle. Néanmoins, plusieurs études suggèrent que l’adoption d’un tel mode alimentaire permettrait d’obtenir des effets bénéfiques au niveau vasculaire, en améliorant l’intégrité de l’épithélium des vaisseaux. De plus amples recherches confirmeront ces résultats prometteurs.
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