En étudiant la relation entre fractures et obésité chez les femmes ménopausées dans la cohorte de la Global longitudinal Study of Osteoporosis, à partir de la cohorte (GLOW), Compston et al. (Royaume-Uni) ont relevé la fréquence des fractures cliniques chez les femmes obèses à leur entrée dans l’étude et à 2 ans de follow-up.
Près d’une de ces femmes sur quatre (23,4%) était obèse (IMC ≥ 30 kg/m2). Chez ces femmes obèses, les fractures représentaient 23% des fractures à l’entrée dans l’étude et 22% des fractures sur les deux ans de suivi. Le risque de fracture de cheville et de jambe était significativement plus élevé chez les obèses que chez les non-obèses, alors que celui des fractures du poignet était significativement plus bas.
À 2 ans, 27% des femmes obèses avec une nouvelle fracture de fragilité recevaient un traitement anti-ostéoporotique, comparativement à 41% des femmes non-obèses et 57% des femmes de faible IMC. Il y a de la place pour un traitement anti-ostéoporotique et son soutien nutritionnel.